LES SABLES D'OLONNE - SES PORTS
Samedi 24 Juin 2023
Bonjour mes amies,
L'été est là... évadons-nous...
Je vous emmène aux Sables d'Olonne, sur ma chère côte vendéenne.
Je vous propose de découvrir ses ports en flânant sur les quais.
Pour commencer, une vue "d'en-haut" pour celles qui veulent mieux se situer
(vous pouvez cliquer sur les photos pour les agrandir)
Nous commençons la balade par le port de pêche, mon préféré.
Tout au fond, au bout des quais, se situe la criée
(bâtiment blanc et bleu)
Ce port de pêche est un port naturel,
et c'est seulement au XVe siècle que l'on y amène les premières pierres.
Au XVIe siècle, avec la pêche à la morue, il est en plein essor,
et il devient le premier port morutier français au XVIIIe.
On y conserve ce poisson avec le sel produit
dans les marais salants d'Olonne tout proches.
Au XXe siècle, il évolue vers la pêche au thon et à la sardine,
avec un pic dans les années 60.
De nos jours, avec une flotte d'une soixantaine de bâteaux - chalutiers et côtiers -
le port des Sables d'Olonne est ce que l'on appelle un port polyvalent.
On y pêche un peu de tout selon la saison.
Il est le 4ème port français en valeur,
après Boulogne, Le Guilvinec et Lorient
Sur le quai d'en face sont installés les ateliers de réparations navales
Nous remontons le quai pour rejoindre l'entrée du port
(en face le clocher de l'Eglise de La Chaume)
Ici quand j'étais enfant, étaient amarrés les petits bâteaux de pêche, genre sardiniers,
ainsi que les "coques de noix" (comme les appelait mon Doudou) des autochtones, souvent anciens marins.
Force est de constater que chaque année,
la plaisance grignote quelques anneaux supplémentaires
du côté du port de pêche !
A proximité du chenal, les quais d'en face sont réservés aux bateaux de commerce.
Le trafic est principalement basé sur les céréales,
le sable, le ciment et les engrais.
Il est équipé d'un terminal sablier et d'un terminal cimentier.
Je prends la navette pour traverser le chenal
et me trouve maintenant du côté de la Chaume.
Sur la photo qui suit, on voit mieux les quais du port de commerce.
Ils peuvent accueillir des bateaux faisant jusqu'à 110 mètres de long.
A droite le chenal, à gauche l'entrée du port dont je viens de vous parler,
et à l'extrême gauche (d'où sort le voilier) l'entrée du port de plaisance
Un demi-tour à gauche et nous sommes à l'entrée de "Port-Olona"
(il semblerait qu'il ne faut mettre qu'un "n" à Olona)
Amarré au bas de la capitainerie, en orange et vert, le bateau de la SNSM
(merci à eux de veiller sur tout ce petit monde)
C'est dans les années 1970 que la municipalité décide la construction d'un port de plaisance
sur une zone d'anciens marais salants
située juste derrière le port de pêche.
Les travaux commencent en 1976 par la construction d'un premier bassin
avec 7 pontons pouvant accueillir 600 bateaux.
"Port-Olona" est inauguré en 1979
Dix ans plus tard, suite à la demande grandissante, un second bassin voit le jour,
et donne à ce port une capacité totale de 1100 places.
Actuellement, suite à l'allongement des pontons,
"Port-Olona" recense 1400 anneaux.
Avec les bateaux de plaisance amarrés dans le port de pêche
la ville des Sables d'Olonne compte plus de 1500 anneaux consacrés à la plaisance.
Tout au bout de Port-Olona,
un espace est réservé aux grands voiliers participant aux courses au large,
dont la plus importante ici est le Vendée-Globe.
Bien que je sois très souvent aux Sables, pour tout vous dire, je traîne rarement mes baskets à Port-Olona.
Ce matin là j'y suis allée pour faire les photos de ce billet.
Bref... il ne correspond pas aux Sables que j'aime !
Pendant 6 ans de ma vie, j'ai vécu au rythme du port de pêche.
Ma fenêtre de chambre donnait sur le quai où étaient amarrés les thoniers.
J'ai encore en mémoire, les bruits, les odeurs, les couleurs.
Un enchantement pour les sens...
Lors des tempêtes, les thoniers étaient amarrés côte à côte
par rangées de 6 ou 7.
Chahutés par les éléments, ils se frottaient dans de longs gémissements sourds,
et dans un concert incessant de cliquetis
le tout accompagné par les cris des mouettes et des goëlands.
Par temps de brouillard, de jour et de nuit, la corne de brume sonnait sans discontinuer.
Je ne sais pas si vous me suivez...
Car là, je viens de vous parler d'un temps que les moins de 20 ans ne peuvent pas connaître...
on est bien d'accord !
Je vous remercie pour vos gentils commentaires
ainsi que pour votre fidélité.
-=-=-=-=-=-
C'est avec ce billet (un peu long) que je vous souhaite un très bel été.
Qu'il soit comme vous aimeriez qu'il soit.
Qu'il vous apporte beaucoup joie, de partages,
de jolies rencontres et de belles découvertes.
Profitons de ceux que nous aimons
Je vous embrasse